Quels critères prendre en compte avant de démarrer le design UX/UI ?
Facteur extérieur : les persona et utilisateurs
Un bon webdesign commence par une compréhension approfondie des besoins et des attentes des utilisateurs. Les utilisateurs sont principalement les prospects, donc les buyer persona de la marque. Les designers se mettent à la place des persona pour comprendre leurs motivations, leurs frustrations et leurs objectifs. Cela leur permet de créer des interfaces qui répondent efficacement à ces besoins, tout en offrant une expérience fluide et agréable.
Facteur interne : l’identité de la marque
Pour respecter ses futurs utilisateurs, il faut aussi se respecter soi-même et proposer un site qui reflète authentiquement son entreprise. Le webdesign d’un site pour un cabinet d’experts comptables sera différent de celui d’une petite marque de chaussettes farfelues. De même, un·e entrepreneur·se ou artisan seul·e voudra certainement un site qui reflète sa personnalité unique. Car les clients adhèrent souvent à la personne derrière la marque dans ces cas de figure.
Les designers peuvent désormais commencer à travailler sur la structure et la disposition des éléments de l’interface.
Quand considère-t-on qu’une page a une UX et une UI optimisées ?
Objectif 1 : l’efficacité
Le design UX/UI consiste à concevoir des sites web de manière à ce qu’ils soient faciles à utiliser, agréables à regarder et efficaces. Un site web efficace ? C’est un site qui permet à l’utilisateur d’atteindre son objectif rapidement, sans prise de tête. Typiquement, on considère par exemple qu’on doit pouvoir atteindre l’information requise en moins de trois clics. La·le webdesigner conçoit un parcours utilisateur, place les boutons et imagine les menus de façon intuitive. La hiérarchisation du contenu textuel et visuel doit permettre une navigation facile et immédiatement compréhensible. Quelques règles régissent l’UX/UI design. Par exemple, le message principal du site et le CTA du bout du tunnel de vente doivent apparaitre dans le hero, idéalement, de la page d’accueil. « Above the fold », comme on dit dans le milieu (au-dessus de la limite de l’écran, avant d’avoir besoin de scroller pour voir le reste de la page). Dans toutes les pages, on hiérarchise les contenus les plus importants en haut des pages et les moins importants à la fin.
Objectif 2 : une navigation facile, une expérience agréable
D’autres facteurs comptent, à des degrés différents. La navigation dans le site, entre les pages, les couleurs, les polices, les interactions qui doivent être fluides et réactives, l’objectif d’immersion dans un univers… On sous-estime parfois les couleurs alors que la différence entre couleur de fond et couleur du texte doit être suffisamment élevée. Sinon, les personnes malvoyantes auront d’autant plus de difficulté à lire vos contenus en raison d’un choix purement esthétique. En retour, Google pénalisera la page.
Objectif 3 : un univers visuel cohérent créé avec goût
Visuellement, le site doit être cohérent et esthétique. Cohérent car cela le rend plus sérieux et professionnel. D’ailleurs, cette cohérence s’étire aux autres supports de communication de la marque. Réseaux sociaux, logos, supports imprimés… Tous – dont le site – doivent respecter la charte graphique de l’entreprise. Il inspirera d’autant plus confiance aux utilisateurs. Esthétique car les utilisateurs sont habitués à naviguer sur pléthore de sites différents et travaillés. Un site disgracieux, c’est un site qui n’attire pas et les internautes n’ont aucun temps à perdre. La sanction : un clic sur le retour en arrière vers le moteur de recherche ou sur la croix en haut de la page. Il est donc important, et naturel, de soigner les moindres détails d’un site. Les animations des boutons, le choix d’un parallaxe sur les images, la quantité d’images vs. la place des pictogrammes, la hiérarchie des éléments dans l’ensemble d’une page, la longueur de celle-ci…
Objectif 4 : vendre
Vendre ou bien mener les internautes vers l’objectif ultime de votre site. Souscrire à un newsletter ? Vous contacter ? Ces trois actions finales du parcours utilisateur sont les plus communes. Investir dans une expertise en UX/UI peut faire toute la différence dans la réussite de votre présence en ligne. Car avec un bon référencement, ou bien même en payant Google Ads pour le SEA, vous générerez des clics vers votre site. Mais ensuite… La difficulté est d’intéresser pour faire rester, puis de mener vers la page ou le formulaire qui vous permettra de convertir votre lead en client.
Objectif 0 : Mobile-first (ou indexation orientée mobile)
Bousculons un peu les codes, comme l’a fait Google il y a plusieurs années. En effet, jadis, le design « ordinateur » primait. C’était son ergonomie qui était prise en compte par Google en premier lieu. Ainsi, les webdesigners de l’époque (et parfois encore aujourd’hui…) se concentrent sur cette version de l’affichage du site. Des colonnes, des images larges mais peu hautes, sont très adaptées pour une structure de site sur laptop. Mais le mobile est la priorité pour Google puisqu’il est plus utilisé que l’ordinateur désormais pour naviguer sur le web. Et en mobile, tout tombe en une colonne ; il ne faut surtout pas que le visiteur ait à scroller trop longtemps pour parvenir en bas de la page. Le webdesigner efficace d’aujourd’hui pense donc « navigation mobile ! » avant tout autre facteur.
Pour voir monter votre taux de conversion en flèche, placez l’UX/UI design au centre de vos priorités business. Un webdesign adapté au mobile et un site performant vous permettra de grimper dans le référencement. Et puisque vous les respectez, vous améliorerez en premier lieu l’expérience de vos (futurs ?) clients. Ce dernier point est primordial, vous ne pensez pas ?