(Photo MILIA MATCHA)
Dans le grand chaudron culturel de 2026, on mélange objets viraux, récits apocalyptiques et décors dopaminés. Le résultat ? Une potion saturée, flamboyante… qu’il faut savoir distiller.
Un monde sous dopamine
Ce que nous voyons émerger, ce ne sont pas de simples tendances, mais de véritables écosystèmes dopaminés.
- Les objets fétiches (peluches Labubu, snacks instagrammables…) deviennent des mèmes tangibles.
- Les pop-up stores et centres commerciaux se métamorphosent en espaces immersifs où shopping, casino et restauration fusionnent.
- L’imaginaire collectif se nourrit de narrations apocalyptiques relayées par TikTok, où la fin du monde est annoncée au son de trompettes pop.
- Les vidéos de chocolat de Dubaï ou de thé matcha enflamment Instagram… et on se surprend tous à vouloir reproduire la même expérience.
Tendance Maximaliste : une réalité confirmée
Cette saturation n’est pas une impression isolée. Plusieurs rapports de tendances confirment cette montée en puissance du maximalisme créatif :
- Le Creativeworld Trends 2026 annonce une “explosion chromatique et sensorielle”, où le minimalisme cède la place à des univers chargés, éclatants et expressifs (Creativeworld, 2025).
- Le rapport 2025-2026 CMF Design du World Design Organization identifie des matériaux et finitions “intensifiés” et “émotionnellement stimulants”, en ligne directe avec ce trop-plein visuel (WDO, 2025).
- Côté consommation, Trend Hunter note une accélération des expériences retail “sous dopamine”, dopées à la gamification et à l’immersion (Trend Hunter, 2025).
L’alchimie comme antidote
Mais dans ce déluge maximaliste, la question reste : faut-il tout suivre ? L’alchimie, c’est justement l’art de ne pas se laisser emporter par la première flambée.
Chez Alchimy, nous voyons dans ces tendances une matière brute : un chaos de signes à distiller. Transformer un bruit en mélodie. Une lubie virale en identité durable. Une mode saturée en récit singulier.
2026 sera saturée, flamboyante, parfois absurde. Mais la vraie magie créative ne se mesure pas au volume des stimuli. Elle réside dans l’art de transmuter ce trop-plein en or narratif. A vous de jouer avec ces tendances !